La presse doit pouvoir couvrir l’actualité locale en toute liberté

Partout en France, depuis quelques semaines, des militant.e.s pour le climat d’Action Non Violente COP21 ( ANV-COP21), décrochent symboliquement des mairies les portraits officiels du Président de la République, pour appeler à une action déterminée face à l’urgence climatique.
Cette nouvelle forme d’activisme écologiste et de désobéissance civile, dans un esprit non-violent, suscite les indignations gouvernementales et des actes de répression : convocations devant la justice, gardes à vue… « Condamner les mobilisations citoyennes plutôt que d’agir enfin pour notre avenir, c’est triste et inquiétant », juge Elen Debost, élue écologiste mancelle. « Et cela ne se passe pas au loin, mais bien ici en Sarthe puisque trois journalistes sarthois qui avaient couvert une action de ce type à la mairie de Rouillon ont été convoqués à la gendarmerie ».
Couvrir l’actualité, en rendre compte et la rendre accessible est bien le cœur de métier des journalistes. La protection des sources est une condition à l’exercice déontologique de leur métier. Cette façon de confondre les auteurs de faits avec celles et ceux qui les racontent vise ni plus ni moins à tenter d’intimider la presse. Ce qui, en démocratie, est inacceptable.
Les écologistes de la Sarthe dénoncent la criminalisation d’actions non-violentes, dont les auteurs devraient être protégés en tant que lanceurs d’alerte sur des enjeux déterminants.
Europe-Écologie-Les Verts Sarthe s’associe au Club de la Presse du Maine et au Syndicat national des Journalistes dans sa condamnation ferme de la tentative de musèlement judiciaire de la presse.

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