Plan d’urgence Arjowiggins : soutien à l’acte 1, propositions pour l’acte 2

Après l’annonce de la liquidation judiciaire de l’entreprise Arjowiggins le 29 mars dernier, la commission permanente du Conseil régional a voté ce 5 avril à l’unanimité des mesures exceptionnelles de soutien pour aider le bassin de Bessé-sur-Braye et les communes avoisinantes. Un plan d’urgence que soutiennent les élu.e.s du groupe Ecologiste et Citoyen, pour lesquels il convient dès à présent de préparer un deuxième volet dans l’aide à apporter aux salariés, à un territoire impacté mais aussi à l’ensemble d’une filière touchée par la disparition d’un maillon essentiel de l’économie circulaire dans la région.

Sophie Bringuy, co-présidente du groupe et conseillère régionale élue en Sarthe : « Après la décision de liquidation et les plans de reprise partielle, une réaction rapide des pouvoirs publics était nécessaire. Notre groupe a donc voté pour ces mesures exceptionnelles de la Région qui vont apporter des premiers éléments de réponse concrets pour aider les salariés de l’entreprise à retrouver un emploi, soutenir les commerçants et artisans locaux, conforter les services publics.»

Le groupe Ecologiste et Citoyen demande maintenant à la présidente du Conseil régional d’aller plus loin avec un acte 2, afin d’accompagner davantage la résilience du territoire et de soutenir les filières à travers plusieurs volets et notamment:

  • des mesures pour la mobilité durable afin de combler le déficit structurel de l’offre de transports du territoire, et ainsi renforcer l’accompagnement des salariés licenciés dans leurs démarches de retour à l’emploi.  
  • une animation territoriale renouvelée pour tisser des liens avec les territoires voisins comme le Mans Métropole et permettre la relocalisation d’activités économiques.
  • des actions culturelles avec l’objectif de redonner du souffle et permettre de cultiver le lien et le faire ensemble avec les habitants et les acteurs locaux.  
  • un diagnostic sur l’impact de la liquidation sur la filière du papier recyclé en amont (déchets) et en aval (imprimeries) dans toute la région et le cas échéant, des mesures d’accompagnement.

« Une période de transition s’ouvre maintenant à Bessé-sur-Braye et ses alentours. En tant qu’acteurs publics, nous avons la responsabilité de garantir toutes les conditions pour permettre à ce territoire de retrouver une vitalité. Nous devons également tirer toutes les leçons de cet épisode afin d’éviter de voir ces situations de démantèlement économique se répéter en agissant en amont, plutôt qu’à travers des mesures compensatoires ou d’urgence », conclut Sophie Bringuy.

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