Mercredi 24 avril, l’eurodéputée Karima Delli, présidente de la commission Transports et Tourisme du Parlement européen et candidate sur la liste Europe Écologie aux élections européennes de 2019, est allée à la rencontre des membres du CRI 72 (Collectif de représentation des intérêts des riverains de la LGV Paris-Rennes) pour faire un point sur le dossier des nuisances sonores.

Dans un format réunion de travail, l’eurodéputée a souhaité en premier lieu écouter les témoignages des riverains présents et bien prendre la mesure de leur situation au quotidien. Depuis Juillet 2017, ils et elles vivent au rythme du passage des trains qui empoisonnent leur vie, impactent leur santé physique et psychique.

Pour Karima Delli : « Jamais cette situation n’aurait dû se produire. Il existe depuis 2002 une directive européenne sur le bruit qui protège les populations. Elle demande aux États-membres de réaliser une cartographie des expositions au bruit puis de mettre en place des plans d’action pour prévenir, gérer et réduire les sources sonores nuisibles. Seulement, la France est en infraction avec cette directive ».

Karima Delli a également rappelé les enjeux de santé liés au bruit : « Autant les questions de pollution de l’air sont aujourd’hui connues, autant les impacts des nuisances sonores restent malheureusement méconnues. Il y a encore un vrai combat à mener pour une prise de conscience sur ces enjeux et une réelle écoute des personnes impactées ».

Interpellée par les riverains qui donnent l’exemple de l’Allemagne où la vitesse des trains à grande vitesse est plafonnée à 250 km/h pour limiter le bruit, elle répond : « L’Allemagne a compris les enjeux de prévention. Les impacts du bruit sur la santé sont énormes et coûtent chers ! »

En partant, Karima Delli s’est engagée à suivre le dossier. Elle va écrire à la ministre des Transports pour lui demander où en est la mission du CGEDD qui devait rendre son rapport il y a six mois et aussi communiquer des informations aux riverains sur différents sujets.