Récolte des pommes en Sarthe « Donnons la possibilité aux demandeurs d’asile volontaires de travailler »
Depuis plus d’une semaine, les arboriculteurs sarthois tirent la sonnette d’alarme. La récolte des pommes a commencé mais la main d’œuvre manque : chaque jour, dix tonnes de pommes ne sont pas ramassées, ce qui pourrait devenir un énorme gâchis. Face à cette situation, des arboriculteurs sarthois demandent à pouvoir employer des personnes demandeuses d’asile volontaires. Des élu-e-s locaux se mobilisent pour les aider, comme le conseiller départemental et adjoint au maire du Mans en charge des Solidarités, Yves CALIPPE. Les volontaires sont prêts à se mettre au travail, mais se heurtent à un problème de transport : aucune solution existante ne leur permet d’aller sur site. Jusqu’à présent ni le Département en charge des solidarités, ni la Région en charge des mobilités et du développement économique n’ont proposé de solutions.
L’élue régionale écologiste Sophie BRINGUY appuie la demande des arboriculteurs et des élu-e-s locaux dans un courrier adressé aujourd’hui au président du Conseil régional.
« Nous sommes dans une situation absurde », déplore Sophie BRINGUY. « D’un côté, nous avons des vergers dont une partie de la production risque d’être gâchée par un manque de main d’œuvre pour la ramasser. Et de l’autre, nous avons des personnes, en l’occurrence demandeuses d’asile, qui veulent participer à la récolte. La Région qui a en charge la compétence « transports » sur ce territoire doit proposer des solutions, en lien avec le Département et les employeurs : la mise à disposition d’une navette, ce n’est pourtant pas compliqué ? »