Arjo : une « task force » pour réamorcer la pompe à Bessé

Les élu.e.s écologistes saluent les mesures proposées par la Région des Pays de la Loire en soutien aux salariés mis sur le carreau suite à la reprise partielle de l’activité d’Arjo à Saint-Mars-La-Brière et la liquidation de l’entreprise de Bessé-sur-Braye. Cependant, ils estiment qu’il est possible de relancer l’activité « papier » sur le second site et regrettent l’absence d’annonce forte de la présidente du Conseil régional en ouverture de la session du 20 juin 2019.

Sophie Bringuy, co-présidente du groupe Ecologiste et Citoyen : « Notre soutien à l’activité d’Arjo Wiggins est constant depuis des mois (voir notre communiqué du 10 janvier 2019). L’arrêt de l’activité à Bessé-sur-Braye porte non seulement un coup terrible aux habitant.e.s de tout un bassin de vie mais également à la filière amont et aval. C’est tout un écosystème dont Arjo Wiggins était le pivot qui aujourd’hui est fragilisé et risque à moyen terme de s’écrouler.

Face à cette situation grave et au vue de l’importance des savoir-faire et activités d’Arjo pour développer l’économie circulaire, nous demandons des réponses inédites :

  • Pour nous, la nationalisation temporaire est une fausse bonne solution à un réel besoin : il faut se donner le temps de construire la reprise d’activité.
  • Notre proposition : d’une part, mettre le site en sauvegarde jusqu’en janvier 2020 ; d’autre part, créer une « task force » composée de chefs d’entreprises et de spécialistes des reprises d’entreprises de haut niveau pour retravailler le business plan et faire office de « chasseur de tête ».

A l’appui des informations à notre disposition, nous sommes convaincus qu’un projet de reprise avec 20% de rentabilité dès la deuxième année est possible. A nous, hommes et femmes politiques, acteurs et actrices économiques, de coopérer et d’aligner les étoiles pour rendre cela possible.

Nous tenons à porter un langage de vérité : si l’activité papier reprend à Bessé, comme nous l’espérons, ce sera a priori dans un premier temps à petit effectif. Le deuil du site à dimension 2018 doit être fait. L’accompagnement social doit donc être à la hauteur et permettre à chacun.e de se projeter dans un nouvel avenir.

Enfin, nous n’oublions pas le scandale qui a conduit à la situation actuelle et continuons de demander à ce que justice soit faites et les responsabilités clarifiées. »

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