Le groupe Ouest-France a dévoilé jeudi 13 septembre un projet de réorganisation visant à développer le numérique et l’international, tout en mutualisant le travail de ses rédactions locales et en réduisant le personnel des journaux du groupe. Ce plan suscite de nombreuses inquiétudes et protestations chez les salarié.e.s du journal. Les élu.e.s du groupe Écologiste et Citoyen témoignent de leur solidarité envers le personnel des rédactions en grève et redisent leur attachement au pluralisme des médias et à la diversité et la qualité d’information.          

Sophie BRINGUY, co-présidente du groupe Ecologiste et Citoyen : « Le projet de réorganisation présenté par la direction du groupe prévoit la fermeture de cinq rédactions locales dans les Pays de la Loire, à Angers, Cholet, Le Mans, Sablé-sur-Sarthe et la Flèche. C’est un pari dangereux quand on sait que la marque du journal Ouest-France est avant tout son ancrage local, grâce à des équipes au plus près du terrain. Il ne faudrait pas que le virage du numérique fasse perdre son âme à un titre de presse auquel nous sommes toutes et tous attaché.e.s ! »

Elle ajoute : « Nous devons mesurer la chance d’avoir aujourd’hui plusieurs titres qui traitent de l’actualité régionale, et qui garantissent un pluralisme de l’information. Avec ce projet de réorganisation, des départements comme la Sarthe et le Maine-et-Loire risquent qui plus est de se retrouver amputés du lien social qu’apportait la présence d’une rédaction locale en ruralité. »