[C_Presse] Pollution : Le Mans et la Sarthe dans le rouge ! Prendre des mesures pour un retour au vert.
Depuis mardi, la qualité de l’air de dégrade en Sarthe. Depuis samedi, sur une échelle de 1 à 10, nous avons atteint l’indice 9, soit un air très mauvais. Et cela se poursuit.
Prendre des mesures en urgence. Lundi matin, toujours aucune information sur le site de la préfecture de la Sarthe, celui de l’Agence régionale de santé ou encore du Mans. Situation incompréhensible alors que la situation se dégrade depuis mardi, où l’indice de pollution est passé de 2 à 3, avant de passer par 5 jeudi pour arriver à 9 vendredi (l’échelle va de 1 à 10). Outre la baisse de 20 km/h de la vitesse des véhicules demandée par la préfecture – mais dont l’information n’est pas publiée – nous demandons à Le Mans Métropole de prendre des mesures pour inciter au report sur les transports en commun, avec le ticket une heure valable pour la journée, la promotion volontariste du télétravail, des horaires décalées pour éviter les embouteillages, les incitations au co-voiturage, au vélo évidemment, etc.
Prendre des mesures en urgence. Lundi matin, toujours aucune information sur le site de la préfecture de la Sarthe, celui de l’Agence régionale de santé ou encore du Mans. Situation incompréhensible alors que la situation se dégrade depuis mardi, où l’indice de pollution est passé de 2 à 3, avant de passer par 5 jeudi pour arriver à 9 vendredi (l’échelle va de 1 à 10). Outre la baisse de 20 km/h de la vitesse des véhicules demandée par la préfecture – mais dont l’information n’est pas publiée – nous demandons à Le Mans Métropole de prendre des mesures pour inciter au report sur les transports en commun, avec le ticket une heure valable pour la journée, la promotion volontariste du télétravail, des horaires décalées pour éviter les embouteillages, les incitations au co-voiturage, au vélo évidemment, etc.
Une inaction récurrente et meurtrière. Entre deux crises, rien de bouge. Par exemple, au niveau local, aucun plan d’actions, à l’image de ce qui se fait à Nantes avec la mise en place d’une procédure d’information à destination des établissements publics avec des panneaux de consignes à afficher en cas d’alerte, suite à un travail collectif de plusieurs villes membres du réseau français des villes santé de l’OMS (dont Nantes, Rennes, Paris, Grenoble).
Alors que partout en France, les épisodes se multiplient, le diesel, fort émetteur de particules fines, comme rappellent les scandales à répétition, bénéficie toujours d’une niche fiscale de 10 milliards par an.
Les chiffres sont pourtant percutants : dans une étude récente de 2014 a montré, dans une agglomération comparable à celle du Mans, Caen, l’Institut de veille sanitaire a évalué qu’avec une qualité de l’air restaurée, plus de 40 décès pourraient être évités, et plus de 75 millions d’euros économisés (coût sanitaire) chaque année.
Alors que partout en France, les épisodes se multiplient, le diesel, fort émetteur de particules fines, comme rappellent les scandales à répétition, bénéficie toujours d’une niche fiscale de 10 milliards par an.
Les chiffres sont pourtant percutants : dans une étude récente de 2014 a montré, dans une agglomération comparable à celle du Mans, Caen, l’Institut de veille sanitaire a évalué qu’avec une qualité de l’air restaurée, plus de 40 décès pourraient être évités, et plus de 75 millions d’euros économisés (coût sanitaire) chaque année.
S’organiser et prévenir les épisodes de pollution. Nous demandons au Maire du Mans d’enfin prendre la situation en main. L’État et la préfecture doivent quant à eux agir en amont pour éviter ces pics dus à la fois au diesel, à certains modes de chauffage (comme les feux de cheminées) et aux épandages agricoles à certaines périodes.
Les élu-e-s écologistes Le Mans Métropole
Sophie Bringuy, conseillère régionale
Europe Écologie Les Verts Sarthe