Epandage des produits phytosanitaires et population : Pour une règlementation simple et protectrice partout et pour tous

Brigitte Allain, Députée écologiste, appelle à l’apaisement sur les modalités des épandages des produits phytosanitaires. Sur une question aussi importante et par certains aspects complexe, la réponse n’est pas unique et doit être apportée dans la durée. En écho aux prises de positions, parfois caricaturales de ces derniers jours, Brigitte Allain tient à rappeler les points qu’elle soutiendra lors des débats de la Loi d’avenir agricole, en tant que cheffe de file du groupe écologiste. Suite aux annonces des Ministres en charge de l’agriculture et de l’écologie, elle s’engagera dans le débat parlementaire pour aboutir à des modalités d’application de la mesure acceptables pour le voisinage et les applicateurs.

–          Elle demande à ce que soit conservée, dans la loi d’avenir, la possibilité pour le Ministre de l’agriculture, de prendre des mesures de protection des riverains, dans l’intérêt de la santé publique ou de l’environnement.

–          Ensuite, des recommandations importantes figurent dans le rapport  d’information sur les pesticides et leur impact sur la santé, présenté en 2012 par la sénatrice Nicole Bonnefoy. Certaines de ces préconisations doivent être mises en application très rapidement, dont celles portant sur le retrait du marché des substances chimiques à risque cancérigène et l’introduction au niveau européen du critère de perturbateur endocrinien.

–          Parallèlement, le groupe écologiste promeut l’utilisation d’alternatives aux pesticides.

–          Enfin, une règlementation existe, actée dans l’arrêté du 12 septembre 2006 : par conséquent les agriculteurs doivent s’y soumettre, en particulier sur le respect des distances d’épandage et  le non traitement en cas de vents trop forts.

Brigitte Allain conclut : « Il va de soi que la question n’est pas d’interdire aux agriculteurs de protéger leurs plantes et leurs animaux et donc de cultiver leurs terres,  mais  de leur offrir des cadres règlementaires clairs et stables d’une part, et de mobiliser la formation, la recherche et l’enseignement d’autre part pour mettre en place des systèmes agro-écologiques permettant la transition vers le risque zéro pour la santé des hommes et l’environnement : tout le monde sera gagnant. »

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