Radioactivité aux portes de Paris — Europe Écologie Les Verts réclame transparence et prévention
A quelques kilomètres de Paris, un désastre sanitaire se prépare avec la complicité des pouvoirs publics: la société Placopatre est sur le point d’ouvrir une carrière de gypse sur le site radioactif du Fort de Vaujours.
Europe Écologie Les Verts s’alarme que des millions de de mètres cube de terres contaminées puissent être disséminées dans la nature. Ce fort militaire a été utilisé pendant des décennies pour pratiquer des essais nucléaires qui ont contaminé les sols en uranium et autres produits toxiques pouvant causer cancers et leucémies.
En mai 2011, une mesure de radioactivité certifiée par la CRIIRAD, 33 fois supérieure à la norme a été relevée dans l’enceinte du fort de Vaujours sur un point chaud détecté par la CRIIRAD et le CEA en 2001.
En 2000, un médecin généraliste de Coubron, signalait dans la presse que les maladies thyroïdiennes sur le secteur avaient doublé en dix ans, tendance confirmée par une étude de l’agglomération de Marne et Chantereine.
Europe Écologie Les Verts condame la passivité des pouvoirs publics qui s’apprêtent à autoriser cette carrière sans étude d’impact et analyse des risques sérieuse. En l’état l’exploitation par Placo va encore accroître les risques sanitaires existants.
Europe Écologie Les Verts soutient la demande des associations locales qu’une réelle étude d’impact indépendante sur les risques pouvant nuire à la santé des populations locales et des travailleurs ainsi qu’une enquête sur les causes exactes des taux anormaux de décès par tumeurs sur la commune de Courtry soient réalisées.
Europe Écologie Les Verts rappelle que la sortie du nucléaire est une nécessité et une urgence. Europe Écologie Les Verts rappelle également que le Président de la république s’est engagé à une réduction de 50% de la part du nucléaire, cela passe par des mesures ambitieuses dès la loi de transition énergétique. Cela implique aussi de sécuriser bien davantage les sites existants et de réduire au strict minimum les transports de matières radio actives
Julien Bayou, porte-parole
Sandrine Rousseau, porte-parole