Appel à mobilisation lancé par le Collectif 35 pour soutenir les paysans jugés en appel à Rennes le 10 septembre


 Aujourd’hui, alors que les commissions de dialogue valident nos thèses, que l’Europe se saisit de l’utilité du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, que les opposants seront reçus le 10 septembre au ministère des Transports, que d’autres grands projets d’infrastructures (LGV…) sont abandonnés… la machine judiciaire continue.

Depuis le début de l’opération César, ce sont plus de 200 interpellations, 47 condamnations en comparutions immédiates. Des paysans ont aussi été condamnés.

Depuis les 40 ans de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des paysans, aux côtés des autres militants, sont actifs pour refuser l’artificialisation de 1500 hectares de terres agricoles.

En Juillet 2011 se crée le collectif d’organisations agricoles COPAIN 44 qui essaimera ensuite en Ille-et-Vilaine avec la création de COPAIN 35 en Juin 2012, et dans d’autres départements. Depuis leur création, les actions de ces collectifs paysans ont été nombreuses, fédératrices et parfois spectaculaires avec notamment des énormes convois de tracteurs : 100 tracteurs à Rennes le 10 Novembre 2012, plus de 400 à Notre-Dame-des-Landes le 17 Novembre 2012.

Le 27 Janvier 2013, COPAIN 44, aidé de zadistes et comités de soutien occupent la ferme de Bellevue laissée vacante la veille par l’ancien exploitant locataire. Des paysans et paysannes s’y déclarent résidents, la protégeant ainsi d’une destruction imminente. Depuis 7 mois, de nombreux chantiers ont été réalisés, permettant ainsi de faire vivre ce lieu et de lui redonner sa vocation productrice : réhabilitation du four à pain, boulangerie, transformation fromagère etc.

 

Poursuivis par AGO Vinci, et jugés par 2 fois en février et mars pour occupation illégale ce sont 18 paysans et paysannes qui font appel de leur jugement le 10 septembre à Rennes.

VENEZ NOMBREUX LE MARDI 10 SEPTEMBRE

A PARTIR DE MIDI PLACE DU PARLEMENT A RENNES

Pour soutenir celles et ceux qui proposent un autre modèle de développement et sont aujourd’hui les porte-paroles de tous ceux qui refusent la réalisation de ce projet inutile.

La relaxe de tous les chefs d’inculpation redonnerait à l’occupation de la ferme de Bellevue son rôle d’intérêt général : arrêter toute destruction ou saccage tant que tous les recours ne sont pas aboutis et préserver le potentiel d’installation et d’innovation alternative après abandon du projet.

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