Le sursis à abattre les arbres du tunnel est une sage décision.
La municipalité, par la voix d’Yves Ollivier, maire par intérim, a annoncé hier un sursis à l’abattage des arbres du tunnel pour laisser plus de temps à l’information et la communication. Sans remettre en cause le principe d’ensemble d’aménagement des places des Jacobins et du Jet d’eau, cette décision donne le temps de mieux expliquer le projet et de trouver des compromis.
Le passage en force n’est jamais une bonne solution et les écologistes soutiennent toujours la démocratie participative. La concertation a bien eu lieu par le biais des Conseils de quartiers ; toutefois, il ressort que le projet global d’urbanisme et ses contraintes restent trop méconnus.
Rappelons qu’il est prévu à ce jour d’abattre moins d’une dizaine d’arbres sur l’espace du Jet d’Eau et d’en replanter 26 sur cette même place et celle des Jacobins. Notons que ce sont actuellement le bitume et les voitures qui occupent majoritairement cet espace. Préfère-t-on, comme aujourd’hui, deux parkings avec des tourniquets à voiture ? De plus, rappelons que d’autres arbres seront plantés sur les côtés de l’espace culturel pour assurer une harmonie avec ceux des Quinconces.
Outre des questions de niveaux très difficiles à gérer à l’arrivée du tunnel, l’architecte a dû prendre en compte une autre contrainte : cet espace accueille durant la semaine 3 marchés de plein-air. Une place qui accueille un marché a besoin d’espace, comme la place Henri Vaillant (marché de Pontlieue), la place Raymond Adelet (marché de la Cité des Pins), le marché alimentaire des Sablons ou encore celui du Pâtis Saint-Lazare…
Nous espérons que la poursuite des échanges permettra de trouver le meilleur compromis au vu des contraintes existantes.
Gageons que la mobilisation autour des arbres du Jet d’Eau aura fait prendre conscience à ses acteurs des enjeux de la préservation de l’environnement et que nous pourrons compter sur leurs forces quand il s’agira de se retrouver dans les combats que l’état actuel de la Planète nécessite.
Europe Écologie Les Verts / Le Mans-agglo, le 11 août 2012
Voler au secours de la victoire, et dire « amen » à tout sous le règne de Jean-Claude, l’homme de lettres…je m’adresse ici aux élus manceaux écologistes, à l’heure où il est possible de se faire entendre sur l’avenir de notre ville, lors de choix décisifs. Où êtes-vous réellement?
La vraie nature des très proches alentours du Mans a déjà quasiment fichue le camp irrémédiablement ces dernières années (zones vertes du POS), sans que les écologistes aient eu la moindre larme à l’oeil…sauf pour mettre du gazon sur les rails du tram (quelle victoire!), alors que l’on massacrait à coups de lotissements forts laids le Plateau de Rouillon (un site naturel et préhistorique paléolithique, un site géologique, etc…), les bocages près de la Chapelle St Aubin et Gazonfier.
Pour le présent projet d’embellissement de la Place des Jacobins, à regarder le plan des réalisations à venir que vous défendez en caressant Boulard dans le sens du poil, nous remarquons que cette parcelle « boisée » près du Tunnel ne présente aucune gêne si elle reste comme elle est depuis plus d’un siècle. Faire table rase de tout pour soit-disant mettre en valeur Le Mans est discutable, les contribuables ont leur mot à dire tout de même! Nous payons déjà bien des lubies boulardiennes à la Ceaucescu (MMArena par exemple)! Mais est-ce là, la mégalomanie d’un maire visionnaire qui préface des ouvrages culturels d’auteurs eux vraiment cultivés en refaisant l’Histoire avec des erreurs monumentales que même un collégien n’oserait afficher? Ses écrits comme ses actes témoignent chez ce décideur politique d’une inculture consternante et dégager le chicot de l’enceinte gallo-romaine à cet endroit est bien ridicule. L’on se pose même la question des « éclairés » qui flairent et jugent cela fort utile à la cité… Les parties les plus importantes et informatives du rempart antique sont déjà bien mis en valeur côté Sarthe, ce qui ne s’est pas fait sans heurts (destruction du quartier médiéval, rue de la Porte Saint Anne et Saint Benoît), ayant entrainé quelques effondrements du mur romain.
Je me rappelle de ma ville sous Robert Jarry, c’était bien vert, l’horloge florale et la statue d’hommage à Wilbur Wright se mariaient bien en ce lieu du tunnel, où à l’ombre d’arbres vénérables l’on buvait des rafraichissements.
Il serait vraiment bien d’être écologiste non pas sur le tract mais dans la réalité et d’avoir « les couilles » de vivre et d’agir pour ses convictions et engagements…quitte à sauver son honneur quand on a la chance de siéger au conseil municipal.
Bien à vous