Développer la vente directe dans les exploitations agricoles

« Penser global, agir local ». Le credo des Verts reste inchangé. Pour les eurodéputés Europe Écologie Les Verts, la consommation locale doit être favorisée, en développant notamment la vente directe des exploitants agricoles.

Depuis une dizaine d’années, on observe le développement d’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (APAM) destinées à favoriser l’agriculture paysanne et biologique. Celle-ci a du mal à subsister face à l’agro-industrie.

Selon José Bové, il faut favoriser ce tissu d’associations en soutenant les agriculteurs. Il faut les aider d’autant plus que les consommateurs préfèrent la consommation locale et « de saison » pour des raisons de santé et de qualité notamment.

Il faut donc trouver les moyens pour permettre aux agriculteurs de répondre efficacement et rapidement à cette demande croissante.

Ce jeudi 19 avril à Strasbourg, José Bové explique :

« Nous devons soutenir la demande de mise en place croissante d’infrastructures locales pour les producteurs, comme par exemple le maintien des abattoirs de proximité…

Le soutien à l’agriculture et à la vente directe doit aider les producteurs à commercialiser leurs produits et à les faire connaitre au consommateur. Le renforcement de cette relation directe permet aux paysans de conserver une partie plus importante de la plus-value ajoutée créée sur leur exploitation.

Il faut favoriser et faciliter la vente directe au sein de l’exploitation et soutenir des actions collectives d’agriculteurs qui souhaitent ouvrir des points de vente collectifs qui permettent d’offrir aux consommateurs locaux une gamme plus importante de produits. »

S’adressant au Commissaire de l’agriculture Dacian Cioloş il poursuit :

« La Commission européenne doit favoriser l’émergence, la pérennisation et le développement de système de vente directe par livraison au consommateur comme les AMAP en France qui permettent à 3000 agriculteurs d’approvisionner 60000 familles.

Enfin, les états membres doivent être en mesure d’ajouter d’autres critères concernant en particulier la taille de l’exploitation, le volume de production, ou le caractère traditionnel du produit pour définir l’agriculture de proximité. »

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