Flash Mob en réponse à l’appel des femmes de Fukushima le 5 novembre 2011

À l’appel de Sortir du Nucléaire Sarthe, des femmes du Mans ont brièvement occupé l’espace public pour manifester leur solidarité aux Femmes de Fukushima. Des portraits ont ensuite été réalisés, avec les femmes mobilisées, mais aussi avec des passantes conscientes de la gravité de l’enjeu.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a été sollicité par les femmes de FUKUSHIMA pour soutenir leurs actions en France:

– pour soutenir le droit des enfants à être évacués des zones contaminées après les explosions de Fukushima

– pour empêcher le redémarrage des réacteurs nucléaires japonais alors qu’une décision de juin dernier a autorisé la production de MOX (combustible très dangereux à base de plutonium) par l’usine Melox d’AREVA à Marcoule en France; et ce, afin d’alimenter le redémarrage du premier réacteur depuis la catastrophe de Fukushima: celui de TOMARI N°3 dans le Nord du Japon

Nous avions cru, disent-elles, que cette catastrophe amènerait notre gouvernement à fermer les centrales nucléaires existantes et à stopper les projets de nouvelles installations nucléaires. Nous croyions que notre dépendance à l’énergie nucléaire deviendrait un souvenir du passé et que le gouvernement japonais investirait désormais dans les énergies renouvelables. Il nous faut constater cependant que, même si tous les sondages montrent que 80% de la population japonaise veulent se passer de l’énergie nucléaire, les hommes politiques japonais veulent poursuivre leur agenda nucléaire et faire redémarrer les réacteurs.

Le comité des 100 Femmes de FUKUSHIMA a commencé le 27 octobre un SIT-IN devant le METI (Ministère de l’énergie du commerce et de l’industrie japonais) à TOKYO, jusqu’au 5 novembre et appelle à un soutien international.

Quelques unes des photos envoyées au comité des 100 Femmes :

Remonter