Discours de Cécile Duflot au Conseil fédéral

Photo Xavier Cantat

Conseil fédéral du samedi 23 juin 2012.

Dernier discours comme Secrétaire nationale.

Seul le prononcé fait foi.

Chères ami-e-s.

C’est la dernière fois que je m’exprime devant vous en tant que secrétaire nationale d’Europe écologie Les Verts. Je le fais forcément avec une certaine émotion. Je le fais  aussi, en étant habitée par le sentiment d’une immense fierté.

Donc, oui ce sera un discours sentimentalo-politique car la politique crève de ces gens qui sous couvert de sérieux en deviennent inhumains.

Oui je suis fière d’avoir été pendant six années votre secrétaire nationale, celle à qui vous avez confié la tâche de faire croitre notre mouvement et de renforcer son influence dans la société en renforçant sa présence dans les institutions. Je suis fière d’avoir représenté un courant politique rebelle et responsable qui dit la vérité de l’état du monde, un courant politique qui veut changer en profondeur l’ordre des choses, un courant politique qui à chaque instant tente d’éveiller la conscience de nos concitoyennes et de  nos concitoyens plutôt que de les traiter en clientèle électorale consommatrice d’idées simplistes et de mensonges réconfortants.

Alors ce dernier discours je ne veux pas le consacrer uniquement à faire le bilan de la période qui s’achève, parce que je ne me sens pas l’âme d’une ancienne combattante, mais quand même, quelle aventure ! Quel chemin parcouru,  et en particulier quel incroyable pari que celui de la création d’un rassemblement des écologistes capable  de peser sur la politique menée dans notre pays. 

Dans cette salle, je sais que certains se souviennent du 19 Janvier 2006. L’écologie politique était divisée et critiquée. Certains pariaient même sur notre disparition. A ce jour nous avons réussi à les faire mentir, à déjouer la malédiction de la marginalité et à renforcer notre influence. Il a fallu l’énergie de tout le mouvement, il a fallu le rassemblement d’hommes et de femmes venus d’horizons divers pour écrire un autre scénario que celui qu’imaginaient pour nous nos adversaires.

Je ne dis pas que la route a été facile. Chacun d’entre nous a du faire des concessions et reconnaître que si il ou elle était une part de la solution c’est qu’il ou elle était une partie du problème. Je ne dis pas que je n’ai jamais été tentée par le découragement, mais toujours j’ai utilisé le même talisman : le talisman de l’unité. Il n’y a pas d’autre formule, pas d’autre méthode, pas d’autre voie que le rassemblement. C’est ainsi que nous avons construit nos succès. Et à celles et ceux qui voudraient réenfourcher le cheval de la division groupusculaire, je leur dis tranquillement on ne fonde pas une politique sur l’isolement, l’écologie sera unitaire ou ne sera pas. L’esprit de clan, c’est bien souvent celui qui utilise cette formule pour éviter d’avoir à construire des compromis.

Je ne veux pas revivre le temps des conflits que nous avons eu tant de mal à dépasser. J’ai eu des agacements mais qui n’en éprouve pas ? J’ai eu des emportements mais qui  peut s’en préserver ? J’ai dû apprendre la patience ; la tolérance, et une certaine forme de tempérance. J’ai commis des erreurs, mais qui n’en commet pas.  Ce que je n’ai pas accompli je le regrette. Mais ma part de réalisation je la revendique.

Parce que chers amis, il a fallu de la détermination, du travail, de l’abnégation, de l’application, voire même de l’obstination pour faire tomber un à un les obstacles qui s’opposaient  à ce que l’écologie politique parvienne à l’Age de la maturité. Rien n’était acquis, rien n’était écrit et il a fallu forcer le cours des évènements, mettre le pied dans la porte et s’inviter là où on ne nous attendait pas.

Alors oui J’assume.  J’assume le pari fou et ambitieux des européennes et le souffle de nouveauté que nous avons fait souffler alors sur le paysage politique. J’assume la bataille des élections régionales qui nous a conduits à exercer des responsabilités de premier plan dans les exécutifs régionaux.  J’assume la campagne âpre et courageuse d’Eva Joly dont nous pouvons être fiers et dont l’histoire montrera qu’elle a soulevé des vérités indépassables. J’assume d’avoir accepté d’être celle qui passerait pour l’artisane laborieuse, quand d’autres étaient des génies flamboyants.

 J’assume les accords passés avec le parti socialiste pour les élections sénatoriales et les législatives parce que la mélodie démocratique est plus jolie quand le chant rebelle des écologistes peut se faire entendre à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

 J’assume modestement, mais j’assume tout.   Et si c’était à refaire, je le referais.  Sans hésitation. Pour une raison simple : mon bilan c’est le vôtre.  C’est le fruit de vos combats. Le résultat de votre engagement. C’est le bilan de votre inscription dans la réalité politique. Et quand je regarde le chemin parcouru dans les six années écoulées, je me dis que nous n’avons pas à rougir d’avoir verdi la politique.  Alors ceux qui veulent  critiquer ma  personne peuvent le faire. Mais qu’ils n’entachent pas notre bilan et n’affaiblissent pas notre mouvement. 

 Pas besoin d’attaquer six ans de bataille politique collective pour régler des comptes avec moi. Ma voix, mon vocabulaire, mes tweets peuvent contrarier certains, c’est vrai. Je sais aussi qu’on pourra critiquer mon style, ma fidélité à mes amis, mon sens parfois un peu poussé du rapport de force Mais je suis une militante. Et ça personne ne pourra me l’enlever. Je suis une militante de l’écologie. Et ça personne ne pourra m’en détourner. Je suis l’une des vôtres et ça personne ne pourra m’en décourager.  Militante et secrétaire nationale hier. Militante et ministre aujourd’hui.  Militante au service de notre mouvement et  de notre combat commun, demain et toujours.

Alors comme c’est mon dernier discours en tant que secrétaire nationale, je voudrais préciser une chose qui peut être, en inquiétera quelques-uns : ce discours n’est pas un testament. Dans mes nouvelles fonctions, je compte bien faire en sorte que les valeurs de l’écologie se muent en réalités pour écologiser les politiques publiques  en répondant dans le même temps aux demandes de millions de Français.

Sur le fond, je partage une chose : nous ne devons pas perdre la société. Nous ne devons pas nous institutionnaliser au point de décourager celles et ceux qui ont voté pour nous précisément parce qu’il voulait que nous bouleversions la placidité du conservatisme dont souffrent notre pays et la planète.

D’ailleurs dans les derniers mois, nous n’avons renoncé à rien. Nous n’avons bradé aucune de  nos convictions, nous n’avons abandonné aucun combat pour nous allier à nos partenaire socialistes. Nous avons fait de la politique, c’est à dire que, défendant pied à pied nos positions, nous avons tenté de convaincre de la justesse de nos arguments et de l’importance que nous soyons représentés dans les institutions nationales pour défendre nos idées.

Alors, oui ou non fallait-il participer au changement en marche en passant un accord avec le parti socialiste ?  J’ai la conviction que oui. Un accord électoral n’est pas un marchandage, ni même un troc. Un accord électoral c’est un compromis entre forces politiques pour bâtir une alliance qui fasse sens aux yeux de la société et entraîne l’adhésion du peuple auquel le pacte ainsi scellé est soumis par vote. L’accord passé avec le parti socialiste, c’est aussi la convergence de deux courants, de deux traditions, de deux mouvances qui ont chacune leur histoire, leur vision du monde, leur manière  de transformer la société. Voilà pourquoi, dans mon esprit cet accord s’inscrit dans un nouveau cycle de l’histoire politique de notre pays.

Les écologistes ne sont plus là pour jouer les faire-valoir ou les cautions vertes. Nous voulons participer pleinement à la conduite des affaires de notre pays.  Nous voulons amener notre partenaire socialiste à continuer à avancer sur le chemin de la sortie du productivisme. Nous voulons réussir le rendez-vous de la France et de l’écologie.

Nous voulons que l’écologie politique contribue à écrire une nouvelle page de l’histoire des mouvements d’émancipation. Car pour ceux qui ne l’auraient pas saisi, poser la question de la sauvegarde de la planète, inviter la nature au banquet des questions politiques fondamentales,  c’est, à la suite du mouvement ouvrier,  remettre en cause la domination des intérêts privés sur toute autre considération et mettre un frein à l’exploitation de l’homme par l’homme en remettant en cause la destruction de la nature par l’homme. L’écologie n’est pas un supplément d’âme. Elle est un nouveau chemin pour assurer le bien commun.

Mais qu’est-ce que le bien commun me direz-vous ? La droite depuis des siècles affirme que le bien commun, c’est quand chacun peut défendre librement ses intérêts privés. La gauche lui fait querelle et affirme à rebours que l’intérêt commun c’est d’abord la capacité collective à défendre les droits sociaux. En gros, droite et gauche se disputent depuis toujours pour savoir qui du patron ou de l’ouvrier doit contrôler la production, et comment répartir les bénéfices obtenus par la vente de cette production.  C’est la fameuse question sociale. Cette question sociale, nous la posons également avec vigueur.

À la question sociale, nous ajoutons la question environnementale. À la question du temps présent, nous ajoutons le droit des générations futures.  À la question du partage, nous ajoutons celle de la modération.  Quand les formations classiques disent, « on a bien le temps pour s’occuper de tout ça », nous répondons « l’écologie n’attend pas, la planète n’attend pas,  l’écologie c’est urgent, l’écologie c’est maintenant. »

L’écologie c’est donc aussi une lutte pour améliorer votre vie quotidienne et celle de vos enfants. L’écologie, c’est un droit, qui doit être garanti pour chacun, quelque soit l’endroit où il habite dans notre pays.  Voilà ce que nous allons devoir plaider tous les jours dans les nouvelle responsabilités qui sont les nôtres.

Permettez-moi de vous dire un mot d’une polémique qui nous agite et nous préoccupe. Après la rumeur publique sur les permis de forer en Guyane, j’ai échangé directement avec le Premier Ministre. Je lui ai fait part de la préoccupation des écologistes. La nouvelle Ministre de l’Écologie m’a assuré non seulement que tous les enjeux environnementaux en Guyane seront amenés à être réexaminés, mais ils m’ont assuré que la réforme du code minier mettrait un terme définitif au recours à la fracturation hydraulique et tournerait la page de l’Histoire sur les gaz de schistes.

Je suis fière d’appartenir à un gouvernement qui écoute la voix des écologistes. Le souci de l’écologie, c’est le souci de notre gouvernement. Et ce gouvernement ne mettra jamais les intérêts particuliers avant l’intérêt général.

En particulier, je veux dire un mot tâche ardue qui m’attend et qui attend Pascal CANFIN, ministre du développement. Le cycle politique qui s’achève a vu la gauche et les écologistes se saisir de l’ensemble des pouvoirs. Mais le contexte dans lequel nous arrivons aux responsabilités est un contexte explosif. Je ne veux pas que la malédiction de la gauche au pouvoir nous frappe cette fois encore.

Je ne souhaite pas d’espoirs déçus, je ne veux pas des promesses oubliées, je ne veux pas de rendez-vous ajournés. Je ne veux pas que le cycle « opposition-promesses-enthousiasme- renoncement-déception-défaite » recommence, éternelle roue de l’échec qui écrase de tout son poids l’espérance qu’une vie meilleure est possible.

Je ne veux pas que notre incapacité à transformer la société ouvre la porte aux populismes qui surfent sur la haine de l’autre. Je ne veux pas  que le Front National détourne la colère des déçus et la transforme à son profit. La gauche et les écologistes doivent réussir. Voilà notre responsabilité commune. 

La situation du Président de la République et de son Premier Ministre n’est pas confortable. Regardez la situation en Europe. Regardez les chiffres de l’économie. Regardez la profondeur de la crise écologique, et la violence de la crise sociale. Nous avons la conviction qu’il faut des solutions nouvelles. Les écologistes répètent depuis toujours qu’il faut promouvoir un nouveau modèle basé sur la rupture avec le productivisme, un modèle plus juste socialement, plus innovant économiquement, et plus respectueux de l’environnement. Jamais une telle perspective n’a été aussi urgente.

Aurons-nous le poids nécessaire pour orienter la politique  de la France dans cette direction ? Seuls nous ne pouvons rien.  Mais si nous savons nouer des alliances dans la société, si nous savons mettre en mouvement des secteurs de la population pour appuyer nos propositions, si nous savons que la transformation sociale est toujours le fruit de l’action de la société mobilisée alors nous retrouverons des marges de manœuvre.  

Dit en d’autres termes, je souhaite que l’écologie politique représente l’aile marchante de cette nouvelle majorité de la gauche et des écologistes. J’invite nos parlementaires à ne pas brider. Je l’ai dit nous serons des partenaires fiables et responsables. Nous serons loyaux envers le gouvernement et fidèles à nos convictions.

Pour les écologistes, l’heure n’est pas au devoir d’inventaire. Elle est au devoir d’invention.  Et ce devoir d’invention nous concerne tous. Personne ne peut s’y soustraire, personne ne devrait refuser de s’y astreindre, personne ne peut  refuser de prendre sa part de cette mission.

Moi-même je dois défricher un champ ministériel inédit, puisque je suis en charge de l’égalité des territoires.

L’égalité territoriale ce n’est pas une question cosmétique inventée pour masquer les vrais enjeux, mais bien une question essentielle.

Comment croire en effet dans la devise républicaine si certaines zones rurales sont  tellement reléguées qu’on y sacrifie allègrement les populations en passant par pertes et profits leur demande de services publics, ou si certains quartiers sont tellement dégradés que la précarité énergétique frappe massivement la population ?

 Comment croire à l’égalité de tous dans la république si l’aménagement du territoire ne se pose pas la question de la justice environnementale ?

Aborder l’égalité des territoires en écologiste, c’est considérer notre pays comme un seul et même écosystème républicain ou il s’agit de garantir à la fois le droit à la ville et de défendre le monde rural, son développement et son harmonie. Pour continuer à faire France ensemble, nous devons retisser les solidarités territoriales, mettre en place des péréquations nouvelles, imaginer de nouveaux équilibres qui tiennent compte de la réalité de l’espace vécu par les habitantes et les habitants de notre pays.  Le défi, au fond c’est le développement humain des territoires.

J’ai la conviction que les écologistes sont armés pour répondre à ce défi, eux qui depuis toujours en défendant les paysages et le patrimoine, agissent au cœur des territoires et en ont tiré la conviction qu’il n‘y a pas de territoire sans identité. Il nous faut créer de nouveaux outils de mesure de la qualité de la vie dans nos territoires, et affiner notre compréhension des logiques socio-politiques qui produisent ségrégation et déclassement.

Pascal CANFIN a, lui, en charge les questions de développement. Je suis certaine que l’ADN des écologistes et son approche tranquille et résolue de l’action politique lui permettront de changer la logique qui a jusqu’à présent à toujours prévalu. Notre mouvement  a toujours fait de la question des rapports Nord-Sud l’épine dorsale d’une autre vision du monde, des relations internationales et du développement. Nous pouvons désormais amorcer la mise en actes de cette vision. Si je m’occupe d’égalité territoriale en France, Pascal Canfin s’occupe d’égalité à l’échelle de la planète, c’est dire s’il a intérêt à être solide et déterminé. Ensemble au gouvernement, soyez assurés que nous agirons de concert.

Permettez-moi un instant d’applaudir et de remercier chacune et chacun de nos dix-huit députés-e-, ils ont menés des campagnes harassantes, épuisantes et pas toujours facile, mais leur succès c’est aussi le vôtre et leur voix ce sera la nôtre. Je pense aussi à celles et à ceux qui auraient du siéger à leurs côtés, mais que les chausse-trapes et les embuches, mais aussi les aléas du scrutin a laissé de côté. Ils demeurent les porte-voix de notre mouvement et je n’oublie rien du rôle qu’ils ont joués et qu’ils joueront à nos côtés, ni des raisons injustes qui n’ont pas permis leur élection.

Je voudrais aussi féliciter François de Rugy et Barbara Pompili, co-Présidents du groupe à l’Assemblée nationale, pour leur élection, mais aussi pour la rude tâche qui les attend, avec Jean-Vincent Placé, Président du groupe au Sénat nous aura besoin de toutes leurs forces et de toutes leurs voix pour faire entendre nos différences et notre projet.

Alors l’heure est venue.

L’heure est venue de clore le chapitre, de tourner la page sur une partie de ma vie, sur une partie aussi de notre histoire commune.

Celui ou celle que vous élirez aura dorénavant une tâche ardue et passionnante. Celle d’animer un mouvement qui a pris des responsabilités, mais d’un mouvement qui devra faire face aussi à l’épreuve du pouvoir. Celle de coordonner deux groupes parlementaires.

Depuis 10 ans, la vie du mouvement et la mienne se sont entremêlées. J’avais 27 ans lorsque j’ai rejoint la direction des Verts. Certains des membres du CE d’alors se souviennent surement de la jeune fille qui venait s’occuper de la tutelle d’une région ou d’une autre réforme interne. Pendant dix ans ce qui a été ma force, mon soutien et ma boussole, c’est d’avoir considéré la politique comme une aventure collective. Je n’ai jamais cru que notre parti se rendrait aimable ou appréciable par les coups de boutoirs ou les assauts de tribune.

Je continue de croire à l’esprit rebelle et libertaire qui nous anime. Celui qui avec les écrits d’Élisée Reclus m’a fait devenir une écologiste convaincue. Je crois à l’irrévérence et au refus de s’endormir, mais si le débat d’idées est toujours nécessaire les attaques de personnes sont toujours inutiles. Surtout lorsqu’elles apparaissent au cœur d’une campagne ou d’une aventure difficile.

Permettez-moi aujourd’hui de penser à toutes celles et à tous ceux qui ont rendus cette aventure possible.

À tous les membres des directions successives des Verts, puis d’Europe Écologie Les Verts, quels que soient leur courant, leur tendance ou leur appartenance.

À tous les aventuriers des élections européennes, qui ont voulu donner naissance à un nouvel espoir, à un nouveau collectif, qui vivra longtemps, sans que son esprit n’appartienne à quiconque.

À tous les secrétaires régionaux, responsables de groupes locaux, ou trésoriers, qui chaque jour ont fait vivre et grandir notre mouvement sur le terrain.

À toutes les militantes et à tous les militants, tous ces anonymes qui ne le sont pas pour moi, qui par un regard ou un sourire, à chaque déplacement sur le terrain n’ont jamais cessé de m’encourager.

À une femme, qui n’est plus là, qui m’a appelée toutes les semaines pour me faire venir dans ce mouvement, Liliane Dayot, sans qui je n’aurais jamais vécu toute cette histoire.

Merci à chacun et à chacune d’entre vous.

Ce parti, c’est le vôtre, préservez le, donner lui son souffle. Il est aujourd’hui notre plus bel outil. Son destin n’est celui d’aucune carrière individuelle, mais c’est l’avenir d’un beau, d’un grand projet, d’une histoire et d’une aventure qui nous dépasse.

Cette aventure elle s’appelle l’écologie. Elle ne s’arrête pas. Plus que jamais elle continue.

Avec vous, grâce à vous, toujours.

Cécile DUFLOT, 23 juin 2012

Seul le prononcé fait foi.

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